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L’invité: «Le service, c’est un peu du cinéma»

Mordu de cinéma et de restauration, Etienne Rey a réuni ses deux passions à l’Auberge Rouge, ressuscitant au passage un lieu emblématique de la vie nocturne fribourgeoise.

L’univers très cinématographique d’Etienne Rey s’affiche sans complexe sur les murs de l’Auberge Rouge. © Jean-Baptiste Morel
L’univers très cinématographique d’Etienne Rey s’affiche sans complexe sur les murs de l’Auberge Rouge. © Jean-Baptiste Morel

Angélique Eggenschwiler

Publié le 15.06.2024

Temps de lecture estimé : 8 minutes

C’est un lieu iconique de la vie nocturne fribourgeoise. Passage interdit, puis obligé à l’enseigne de l’Elvis et Moi, la rue de Morat a repris des couleurs en février sous celles, sanguines, de l’Auberge Rouge. A l’origine de cette résurrection, la rencontre il y a 15 ans d’Etienne Rey et de Brigitte Mouthon, alors à la tête du Banshees’, à Fribourg, où le jeune Châtelois fait ses débuts de serveur. Quelques soirées mémorables et une solide amitié plus tard, le duo trinque au Dude ou au Ch’ti canon dans son nouvel écrin tapissé de références au grand écran. Pas de doute, l’enseigne fait la part belle aux cinéphiles qui auront probablement reconnu la signature de notre chroniqueur cinéma au générique de cette belle aventure. Pudique, Etienne aurait sans doute préféré l’écrire en tout petit au bas de l’affiche, lui qui a fait des salles obscures son refuge. Curieux pour un garçon si solaire.

Les salles de cinéma se vident, les restaurants aussi. Avec Brigitte Mouthon, vous choi

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