«C’est une année terrible pour les ventes d’habits. On en écoule un bon tiers de moins que d’habitude. Personne n’a envie d’acheter des robes, quand il pleut comme aujourd’hui. Pour nous, c’est difficile à encaisser après le Covid et avec les ventes sur Internet. » Les stocks de la collection printemps-été débordent dans la boutique Calamity Jane gérée par Madeleine Devaud au centre de Neuchâtel.

Le mauvais temps a refroidi la clientèle dans nombre de petits commerces et grandes enseignes. A l’image de Black Out qui a plus de mal à écouler cette année les robes, jupes, tops et autres vêtements légers: «Contrairement aux années précédentes, nous observons depuis début 2024 une baisse générale de la fréquentation de nombreux sites et, par conséquent, une diminution de la demande», reconnaît Yvonne Arnhold, du département marketing. «Nos ventes d’articles typiques du printemps-été sont inférieures de près de 10% à celles de 2023. » Pareil chez C & A, où «les changements de te