Drôles d'expat: «La qualité de vie est fabuleuse ici»
On prétend que le terroir façonne la collectivité et qu’il contribue à nourrir l’identité individuelle. Mais si le sol qui l’a vu naître et grandir «fait» l’humain, que se passe-t-il lorsqu’on s’exile, ne serait-ce que hors canton? Après avoir hésité à s’installer aux Etats-Unis, la Neuchâteloise Olivia Heinis a choisi Verbier
France Massy
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Drôles d’expat (1/5) » Avec une grand-maman maternelle italienne et des grands-parents paternels suisses alémaniques venus s’établir à La Chaux-de-Fonds, on peut presque dire qu’elle a l’émigration dans le sang. Olivia Heinis a d’abord songé à s’établir aux USA avant que le Valais ne la rattrape. «J’ai toujours eu une fascination pour les Etats-Unis. C’est un peu un décor de film… Je me suis demandé si ça pouvait devenir mon décor de vie. Mais pour y exercer, je devais quasi reprendre mes études à zéro.»
De retour en Suisse, elle travaille à la Finma, l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers, et partage son temps entre Berne, Neuchâtel et Verbier. «J’y suis venue en vacances depuis toute petite. C’est un peu ma deuxi&