La Liberté

Une taxe sur les surprofits

Publié le 09.08.2023

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Italie » Un nouvel impôt décidé par le gouvernement Meloni fait plonger les banques à la Bourse de Milan.

Les titres des banques italiennes plongeaient hier matin à la Bourse de Milan, après la décision du gouvernement de Giorgia Meloni de prélever une taxe de 40% sur leurs «surprofits» générés par la hausse des taux d’intérêt.

L’ensemble des actions bancaires chutaient. Vers 9 h 40, Intesa Sanpaolo perdait 7,7%, Unicredit 6,2%, Monte dei Paschi di Siena (Mps) 7,3%, Bper Banca 7,7%, Banco Bpm 6,7% et Mediobanca 2,9%, dans un marché en baisse de 1,64%.

L’Italie compte prélever une taxe sur les «surprofits» de «milliards» d’euros des banques pour compenser le coût pour les ménages et entreprises de l’envolée des taux d’intérêt, avait annoncé lundi soir le vice-Premier ministre Matteo Salvini.

Cette hausse qui a sensiblement augmenté les bénéfices des banques a lésé leurs clients qui subissent de plein fouet l’augmentation de leurs taux d’emprunt, a déploré M. Salvini à l’issue d’un Conseil des ministres.

«Il ne s’agit pas de quelques poignées de millions, mais de quelques milliards. C’est une mesure d’équité», a assuré le patron de la Ligue, parti d’extrême droite membre de la coalition gouvernementale dirigée par Giorgia Meloni.

La taxe sur les surprofits des banques, qui devra être réglée d’ici juin 2024, concernera les exercices comptables de 2022 et 2023, a appris l’AFP de source gouvernementale.

Le prélèvement de 40% sera effectué si le revenu net d’intérêts enregistré en 2022 dépasse d’au moins 3% la valeur de l’exercice 2021. ATS/AFP

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