Cinéma: «Alien: Romulus», le xénomorphe le plus célèbre du cinéma est de retour
Le réalisateur Fede Alvarez rend un hommage compétent à Alien mais se garde bien de réinventer le genre. Alien: Romulus est une fausse suite pleine de bonnes idées et fabriquée avec savoir-faire mais qui manque de souffle pour accéder au panthéon de l’horreur spatiale.
Olivier Wyser
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La saga Alien est un monument du cinéma de science-fiction. Le premier film signé Ridley Scott, en 1979, est entré au panthéon horrifique grâce au design viscéral de sa célèbre créature par l’artiste suisse H.R. Giger ainsi que par une mise en scène à combustion lente jouant à merveille avec les nerfs du public.
Aujourd’hui sort sur les écrans Alien: Romulus, le neuvième film de la franchise. Cet opus est censé se dérouler quelque part entre les événements du film originel et ceux de sa suite Aliens, réalisée en 1986 par James Cameron. Derrière la caméra, on retrouve cette fois-ci le cinéaste uruguayen Fede Alvarez, bien connu des amateurs de sensations fortes sur grand écran.
Comme à la grande époque, un groupe de colons de l’espace, bien occupé à piller un vaisseau abandonné, fait une mauvaise rencontre. Nos spationautes se retrouvent nez à nez avec la plus terrifiante créature vivante de l’univers, le xénomorphe. Voilà en substance le résumé de cette nouvelle histoire