Bob Marley: One Love, un biopic fumeux
Un biopic sur Bob Marley: Une bonne idée, mais qui souffre d’une exécution bâclée. Bourré de clichés, le film s’appuie tout de même sur l’interprétation convaincante de Kingsley Ben-Adir… Et sur les tubes de la superstar du reggae.
Olivier Wyser
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Un personnage haut en couleur doublé d’une icône dont les mélodies ont traversé le temps: réaliser un biopic sur le chanteur jamaïcain Bob Marley est une excellente idée sur le papier. Hélas le résultat n’est pas à la hauteur en dépit de comédiens qui s’en sortent plutôt bien. Le cinéaste Reinaldo Marcus Green, à qui l’on doit le pourtant bon King Richard avec Will Smith (déjà un biopic, celui de Richard Williams, coach de tennis et père de Serena et Venus Williams), remplit une partie de son contrat en offrant de nombreux moments musicaux mais il ne parvient jamais à capturer la grandeur de la star du reggae.
Le film commence alors que Bob Marley est déjà une vedette dans son pays. Nous suivrons donc l’ascension du reggaeman vers une célébrité mondiale, alors que des albums tels qu’Exodus font de lui une des voix les plus importantes de sa génération, et ce jusqu’à sa mort prématurée d’un cancer en 1981, alors qu’il n’est âgé que de 36 ans.
Dans le rôle-titre, Kingsley