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La loi du mort-kilomètre, vraiment?

Vingt ans plus tard, beaucoup se souviennent des plages thaïlandaises dévastées par le tsunami de 2004. Moins se rappellent la désolation dans les autres régions touchées. © Keystone-archives
Vingt ans plus tard, beaucoup se souviennent des plages thaïlandaises dévastées par le tsunami de 2004. Moins se rappellent la désolation dans les autres régions touchées. © Keystone-archives

Angélique Eggenschwiler

Publié le 14.06.2023

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

Je venais d’avoir 12 ans quand les images ont fait une entrée fracassante au journal de 13 h. Et le mot tsunami dans notre vocabulaire. Partout le chaos, la désolation, partout l’horreur. Dans la tête d’une gamine de 12 ans pour qui le monde s’arrête à Granges-Paccot, «partout» n’excédait pas les frontières thaïlandaises. Il faut dire qu’alors on parlait beaucoup du pays du sourire dont les fossettes n’ont pas résisté au terrible séisme de 2004. Peut-être en raison des nombreux touristes suisses fauchés, dans mes souvenirs, par centaines de milliers au large de Kho Phi Phi. En trois clics, j’apprends qu’ils étaient 112.

C’est 112 morts de trop, cela va sans dire, mais c’est aussi 169 000 de moins que le bilan officiel des victimes indonésiennes. Or, 20 ans plus tard, j’ai

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