Université de Lausanne: Les étudiants pro-palestiniens doivent évacuer
Au cinquième jour de l’occupation pour Gaza à l’Université de Lausanne, l’institution appelle à quitter les lieux. Privé de négociations, le mouvement veut rester.
Achille Karangwa
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La négociation au sommet entre la direction de l’Université de Lausanne (Unil) et le mouvement de solidarité avec Gaza qui occupe le hall du bâtiment Géopolis était attendue depuis jeudi soir. Lundi dès 16 h, des centaines de manifestants ont rempli les couloirs et les étages pour l’occasion.
Or, à 18 heures, il n’en aura rien été: aucune délégation de l’Unil ne s’est présentée à la table des pourparlers. «Nous aurions préféré une discussion en petit groupe», nous a indiqué la vice-rectrice Liliane Michalik.
Engagement rompu?«Nous sommes choqués, la direction a trahi ses engagements!» s’est exclamée l’une des porte-parole du mouvement pro-palestinien devant une foule galvanisée, qui venait de scander «Herman, t’es où, on t’attend!» appelant le recteur de l’Unil à les rejoindre. «Nous nous étions engagés à répondre d’ici à lundi soir, mais pas à venir sur place, les modalités n’avaient pas été spécifiées», rétorque la vice-rectrice. Une lecture contestée par le mouvement