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Un geste pour le contribuable

Une commission des finances appelle à faire preuve de flexibilité pour rembourser la «dette corona»

La formation est l’un des quatre secteurs qui pourraient pâtir d’une politique restrictive occasionnée par la crise du coronavirus. © Keystone-archives
La formation est l’un des quatre secteurs qui pourraient pâtir d’une politique restrictive occasionnée par la crise du coronavirus. © Keystone-archives

Philippe Boeglin

Publié le 30.05.2020

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Finances publiques » C’est un signal fort. Il se produit dans un domaine très arithmétique, les finances de la Confédération, mais comporte un impact certain pour l’avenir de tout un chacun.

La commission des finances du Conseil national demande au Conseil fédéral de ne pas fixer un nombre d’années rigide pour rembourser la dette causée par l’épidémie de coronavirus. A son avis, ce découvert, estimé pour l’heure à 40 milliards de francs, doit être inscrit à la dette générale. Il sera amorti lorsque les finances le permettront, sans se mettre de pression en imposant un calendrier précis. Point. Jusqu’ici, les partis bourgeois, majoritaires, étaient plutôt disposés à «boucher le trou» sur une période strictement définie.

Menaces de coupes

C’est donc un signal, et il aura des conséquences très concrètes si le parlement l’avalise définitivement cet automne. Cela dépendra aussi de l’autre Chambre, le Conseil des Etats, dont la commission des finances a préféré hier temporise

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