Un geste pour le contribuable
Une commission des finances appelle à faire preuve de flexibilité pour rembourser la «dette corona»
Philippe Boeglin
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Finances publiques » C’est un signal fort. Il se produit dans un domaine très arithmétique, les finances de la Confédération, mais comporte un impact certain pour l’avenir de tout un chacun.
La commission des finances du Conseil national demande au Conseil fédéral de ne pas fixer un nombre d’années rigide pour rembourser la dette causée par l’épidémie de coronavirus. A son avis, ce découvert, estimé pour l’heure à 40 milliards de francs, doit être inscrit à la dette générale. Il sera amorti lorsque les finances le permettront, sans se mettre de pression en imposant un calendrier précis. Point. Jusqu’ici, les partis bourgeois, majoritaires, étaient plutôt disposés à «boucher le trou» sur une période strictement définie.
Menaces de coupesC’est donc un signal, et il aura des conséquences très concrètes si le parlement l’avalise définitivement cet automne. Cela dépendra aussi de l’autre Chambre, le Conseil des Etats, dont la commission des finances a préféré hier temporise