Le vendredi où la petite reine a perdu de sa piété
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Dans le rétro 5 mai 2000
Cyclisme. » Au Panthéon des meilleurs coureurs de l’histoire, il y a Eddy Merckx, évidemment, Fausto Coppi, Bernard Hinault ou encore Federico Bahamontes, mais beaucoup oublient Gino Bartali. Au lendemain de son décès le 5 mai 2000, les journaux titraient d’ailleurs que Fausto Coppi était mort une deuxième fois, tant la légende du campionissimo s’était façonnée dans la rivalité entre les deux Italiens. «Gino le Pieux» était arrivé dans le peloton tambours battants en remportant le classement de la montagne de son premier Giro (1935), une course dont il enlèvera les deux éditions suivantes. Avant que la Seconde Guerre mondiale ne fasse son apparition et coupe les jambes du Toscan.
A la fin de sa carrière, en 1955, Bartali dira qu’outre l’éclosion de Fausto Coppi, c&rsquo