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Il a la conscience tranquille

Publié le 08.08.2020

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Brésil » Le président Jair Bosonaro dit avoir la conscience tranquille, alors que la pandémie a fait près de 100 000 morts au Brésil.

«Avec les moyens dont nous disposons, nous pouvons dire que nous avons fait tout notre possible pour sauver des vies», a affirmé jeudi soir le dirigeant d’extrême droite, lors d’une cérémonie retransmise en direct sur les réseaux sociaux.

Lors de cette cérémonie, M. Bolsonaro a signé un décret permettant des dépenses exceptionnelles pour la production au Brésil du vaccin en cours d’élaboration par l’Université d’Oxford et le laboratoire AstraZeneca. Ce vaccin est actuellement en phase III de tests, la dernière avant l’homologation, au Brésil et dans d’autres pays.

«Nous regrettons toutes les morts, on va atteindre les 100 000, mais la vie continue et il faut trouver une façon de s’en sortir», a dit le chef de l’Etat. M. Bolsonaro a par ailleurs accusé les gouverneurs de certains Etats de gonfler les chiffres en demandant à des médecins d’imputer des décès au Covid-19 sans pratiquer d’autopsie.

«Je ne sais pas quel est leur intérêt, mais certains gouverneurs ont donné ces orientations (aux médecins), suscitant la panique», a insisté M. Bolsonaro.

Le président a aussi traité de «dictateurs» les gouverneurs et les maires ayant pris des mesures de confinement, qui, selon lui, sont la cause de la hausse du chômage, avec un taux à 13,3% au deuxième semestre, le plus élevé de ces trois dernières années. «Près de 9 millions d’emplois ont été perdus au deuxième trimestre. Certains maires et gouverneurs en sont responsables», a-t-il lancé.

Lui-même contaminé par le virus le mois dernier, Jair Bolsonaro, 65 ans, n’a cessé de minimiser la maladie, qu’il qualifie de «petite grippe». atS

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