La justice et la santé
Nathalie Frieden, Fribourg
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Quand on est grand-mère, on regarde parfois le passé. Les années de la deuxième moitié du XXe siècle ont été pleines d’espérance. J’étais engagée et tant de nos combats ont été porteurs de plus de justice. Les salaires augmentaient lentement mais réellement, les assurances étaient peu à peu plus sociales, la société plus juste. Et nous vivions dans un environnement qui se dégradait mais nous ne le savions pas!
Cette époque-ci est plus complexe et anxiogène. Les canicules sont le signe visible de la destruction de la nature. La Confédération est très riche mais ne veut investir que peu comme si on pouvait être indifférent. Et le tissu social est plus injuste, l’écart entre les plus riches et les plus pauvres se creuse, l’AVS et le deuxième pilier se désagrègent. L’assurance-maladie devient trop chère pour la majorité des gens. Avant, même avec une inflation négative les syndicats obtenaient des augmentations salariales, alors qu’aujourd’hui avec de vraies inflations, ces ajustements au coût de la vie semblent impossibles à négocier. Beaucoup sont angoissés.
C’est pourquoi il est urgent d’aller voter et d’élire un parlement fort, engagé, intelligent, soucieux des êtres humains, juste. Croyons dans notre parti, le CG-PCS, qui a été le premier à Fribourg à s’intéresser à l’écologie, un parti qui lance une votation sur le salaire minimum, qui est engagé pour les personnes les plus touchées par la crise, les marginaux et les femmes. Croyons dans nos jeunes qui ont l’imagination et l’énergie de s’engager pour soigner notre monde commun.