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Une philosophe parle de la liberté d’expression

La philosophe Monique Canto-Sperber a consacré un ouvrage à la liberté d’expression. Elle répond à quelques questions sur ce vaste sujet.

Selon Monique Canto-Sperber, certains ont le sentiment que l'on ne peut plus rien dire parce que des tentatives de censure du langage existent. © Adobe Stock - photo prétexte
Selon Monique Canto-Sperber, certains ont le sentiment que l'on ne peut plus rien dire parce que des tentatives de censure du langage existent. © Adobe Stock - photo prétexte

Tamara Bongard

Publié le 29.12.2023

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Ouvrage » Brandie à tout-va pour justifier le droit d’avancer des thèses complotistes, pour assumer des gags pas très fins ou pour défendre le point de vue de minorités opprimées, la liberté d’expression est un animal dont les contours varient selon le locuteur, allant de «on ne peut plus rien dire» à «nous vivons à l’ère d’une parole nauséabonde décomplexée». Mais dans le fond, quelle est cette bestiole indispensable au débat public, à la démocratie et donc à la liberté en général? Monique Canto-Sperber, directrice de recherche au CNRS, philosophe, spécialiste de la pensée morale et politique et présidente du think tank Génération libre, a publié un ouvrage complet et plein de nuances sur la question: Sauver la liberté d’expression (Ed.

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