D’une canopée à l’autre
Temps de lecture estimé : 1 minute
Nimrod » «Entre la canopée africaine et la canopée parisienne», promet La Traversée de Montparnasse, de l’écrivain Nimrod. Et c’est entre deux territoires, la Côte d’Ivoire et la France, que l’identité du narrateur, Kouassi, cherche à se poser. Orphelin recueilli par des notables ivoiriens, Kouassi se rappelle ses racines, précise leurs contours alors que, jeune adulte, il compare le climat du XVIe arrondissement de Paris, où on a fini par le connaître, et celui de Montparnasse, où il est anonyme.
L’écrivain utilise à la perfection l’image de la forêt. D’Afrique ou de Boulogne, elle constitue un trait d’union pour Kouassi: «Je me rends compte que je suis demeuré un forestier», dit celui qui n’a vécu qu’en ville, d’Abidjan à Paris. Kouassi s’avère fort parisien lorsqu’il présente ses amis. Tout se passe bien pour ce dandy, jusqu’à ce qu’il soit embarqué dans une affaire de graffitis qui aveuglent une vitrine d’opticien. Comme quoi des lunettes ne suffisent pas pour mieux voir