Bibliographie: Pierre Aubert, virtuose de l’estampe
Aurélie Lebreau
Temps de lecture estimé : 1 minute
C’est un récit court et bellement illustré – 57 pages sans la chronologie – qui dit la vie et l’œuvre de l’un des graveurs majeurs de la Suisse du XXe siècle. Dans Aubert, le noir est aussi une couleur, Pierre Aubert (1910-1987) est raconté par son fils Raphaël, écrivain et ancien journaliste de la RTS. Le lecteur en retire un texte analytique et personnel à la fois. Des mots tantôt empreints du recul habituel, tantôt très intimes, qui permettent de se faire une image précise de l’artiste né et décédé dans sa ferme des Mollards-des-Aubert, au-dessus du Brassus, à la vallée de Joux.
L’auteur rappelle bien évidemment que Pierre Aubert fut un graveur majeur du XXe siècle, laissant plus de 1000 xylographies au style immédiatement reconnaissable. Celui qui a exposé son travail dès ses 22 ans aimait la nature, la flore du Jura et particulièrement les arbres dont il a fait de nombreux portraits. Mais le réduire à l’estampe serait une erreur car Pierre Aubert, qui se rendait régulière