«Mon film peut faire bouger les choses»
Edouard Bergeon filme avec respect le monde agricole et tire la sonnette d’alarme: notre terre se meurt
Olivier Wyser
Temps de lecture estimé : 5 minutes
Au nom de la terre » Chaque jour en France, un agriculteur met fin à ses jours. Une terrible statistique qui est au cœur d’Au nom de la terre, un film puissant et militant. Guillaume Canet incarne Pierre, un paysan poitevin qui va sombrer dans la dépression malgré l’amour des siens. Une spirale infernale pavée de dettes qui va le pousser au suicide. Cette histoire tragique, c’est celle du père du réalisateur Edouard Bergeon, qui couche sur la pellicule une saga intime et qui porte un regard humain sur l’évolution du monde agricole lors des 40 dernières années. Rencontre.
Au nom de la terre raconte la vie de votre père, un agriculteur acculé par les dettes au point de mettre fin à ses jours. Qu’est-ce qui vous a convaincu de porter à l’écran cette histoire personne