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Echappées: L’architecture comme angle de fuite en Algérie

L’auteur Salim Zerrouki raconte sa jeunesse en Algérie et prend son immeuble de la cité olympique algéroise comme métaphore des illusions perdues de son pays.

Echappées: L’architecture comme angle de fuite en Algérie
Echappées: L’architecture comme angle de fuite en Algérie
Publié le 05.04.2024

Temps de lecture estimé : moins d'1 minute

Raconter son enfance sous le prisme de son environnement bâti. C’est l’angle malin choisi par Salim Zerrouki. Celui-ci grandit dans un immeuble de la cité olympique algéroise: un ensemble futuriste, personnage principal de l’album, qui symbolise les mirages de progrès du régime socialiste algérien des années 1970. Dans la digne veine de L’Arabe du futur de Riad Sattouf, l’auteur mêle habilement récit du quotidien, anecdotes, souvenirs et Grande Histoire. On en redemande.

Le métier d’architecte est déconseillé aux cardiaques. Accompagner des clients dans le rêve de leur vie est un périlleux exercice. Flora est fraîchement diplômée. La talentueuse jeune femme est embauchée par un prestigieux cabinet de Barcelone. Son épreuve du feu? La construction d’une luxueuse villa. Le Chantier raconte la réalisation d’un projet architectural de A à Z. Drôle, frais et instructif.

>Salim Zerrouki, Rwama, Mon enfance en Algérie, Ed. Dargaud.Grolleau/

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