Elle était devant un choix cornélien
Pascal Bertschy
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Le mot de la fin
Avec sa blondeur et son élégance, Cassandra ressemblait à une héroïne hitchcockienne. Cela ne nuisait pas à sa carrière dans le monde des affaires, où elle s’était vite imposée par son esprit cartésien et par une force de travail quasi herculéenne.
Sadomasochisme professionnel? Son poste dans ce grand groupe constituait sa passion, son aphrodisiaque. La jeune femme s’y vouait corps et âme, au point d’être devenue hermétique à tout le reste.
Elle était d’ailleurs contente de vivre en célibataire depuis trois ans, date de son divorce rocambolesque avec un mari à la fois volage et machiavélique.
Les batailles homériques au sein d’un couple, Cassandra avait connu cela. Et une fois pour toutes, elle avait fait sienne cette pensée nietzschéenne: «Si