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Chronique: Une page contre quelques livres

A la disposition des passants, ce poète public écrit des vers sur commande. © Matthew LeJune/Unsplash
A la disposition des passants, ce poète public écrit des vers sur commande. © Matthew LeJune/Unsplash

Marc Aebischer

Publié le 22.04.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Lorsqu’on visite une ville et que l’on y passe du bon temps, on a souvent envie de ramener un petit souvenir pour des amis ou pour soi. Mais on veut éviter le traditionnel porte-clés tour Eiffel ou l’insupportable mug à l’effigie du roi Charles avec deux grandes anses en guise d’oreilles, fabriqués entre Taïwan et le Bangladesh. Offrir cela s’avère aussi original que si l’on débarque en invité à un souper avec une cassata dans sa glacière. Alors on fouine, on farfouille pour trouver un objet moins banal.

Je lis sur une pancarte «Poète à louer, donnez ce que vous voulez»

De son voyage en Italie, on peut apporter une bouteille de Rome, remplie d’eau bénite par le Saint-Père; ce sera donc un rhum blanc. De Lisbonne, un magnet en forme de pastéis de nata doté d’un petit bouton qu’on peut presser pour délivrer le fameux parfum crémeux. Ou quelques décilitres du fleuve portugais dans une gourde que l’on offrirait en par-Tage. Une boule de Berlin? Un chouchou de Bruxelles?

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