Une pollution limitée
L’impact environnemental des masques et du plastique à usage unique est moindre qu’on a craint
Louis Rossier
Temps de lecture estimé : 9 minutes
Coronavirus » La facture environnementale de la pandémie sera-t-elle douloureuse? Masques abandonnés dans la nature, retour en force du plastique jetable, transports publics déserts… Certains observateurs comme Natalie Bino, directrice de l’association Zero Waste Switzerland, redoutent un lourd tribut pour la planète. «Au regard des efforts déployés par notre association pour réduire l’empreinte écologique humaine, c’est un retour en arrière», s’alarme-t-elle.
D’autres, à l’image de Sébastien Humbert, directeur scientifique du groupe de conseil Quantis, basé sur le site de l’EPFL, se veulent rassurants: «En Suisse, un système de traitement de déchets efficace garantit une incinération sûre de la quasi-totalité des masques», explique le spécialiste en bilan écologiq