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La France entre en scène contre l'Autriche

La France de Kylian Mbappe et Didier Deschamps entre en scène lundi contre l'Autriche © KEYSTONE/AP/Hassan Ammar
La France de Kylian Mbappe et Didier Deschamps entre en scène lundi contre l'Autriche © KEYSTONE/AP/Hassan Ammar


Publié le 17.06.2024


La France lance son Euro lundi contre l'Autriche à Düsseldorf avec un statut de favori dont elle a l'habitude. Mais elle se méfie d'une équipe "sous-évaluée" et habile au pressing.

Une statistique bonne pour la confiance: les Bleus ont systématiquement gagné leur premier match des grands tournois depuis douze ans que Didier Deschamps est sélectionneur. Finalistes de trois des quatre dernières grandes compétitions (Coupes du monde 2018 et 2022, Euro 2016), ils font figure de favoris, à l'égal de l'Allemagne à domicile ou de l'Angleterre.

Mais leur cuirasse a été griffée par leurs derniers résultats en amicaux, deux défaites contre l'Allemagne en septembre 2023 (2-1) et mars dernier (2-0) ou un nul poussif contre le Canada (0-0), le 9 juin.

Depuis le dévoilement de sa liste de 25 joueurs, Didier Deschamps assure avoir en tête son onze de départ pour l'Autriche, mais il doit évidemment s'adapter à la forme des uns et des autres. Le sélectionneur ne devrait pas aligner Aurélien Tchouameni, qui a repris l'entraînement, mais semble trop juste pour débuter.

Si Adrien Rabiot, qui n'a pas joué depuis le 20 mai, n'est pas assez remis, Youssouf Fofana pourrait commencer en milieu récupérateur aux côtés de N'Golo Kanté.

En charnière centrale, la place au côté de Dayot Upamecano se joue entre William Saliba et Ibrahima Konaté.

Sur les côtés, "DD" pourrait poursuivre le système asymétrique travaillé aux deux matches de juin, contre le Luxembourg (3-0) et le Canada: à trois défenseurs en phase de possession, pour profiter du talent de contre-attaquant de Théo Hernandez côté gauche.

A la perte de balle, le joueur de l'AC Milan doit réintégrer la ligne de quatre, aidé en couverture par ses coéquipiers dans sa zone, Marcus Thuram, Rabiot ou Fofana, et Upamecano.

Deschamps souhaite être "moins prévisible" pour l'Autriche, une équipe "sous-évaluée", répète-t-il depuis longtemps, et dont il faut redouter le fameux "gegenpressing", le contre-pressing intense dont le sélectionneur autrichien Ralf Rangnick est un adepte.

L'Autriche n'a plus perdu depuis sept matches, a passé 6-1 à la Turquie et battu l'Allemagne 2-0. La France l'affronte pour la troisième fois en grand tournoi, après un 8e de finale de Coupe du monde 1934 perdu en prolongation (3-2 a.p.) contre la "Wunderteam" du légendaire Matthias Sindelar, et une victoire au Mondial 1982 par la bande à Platini (1-0).

ats, afp

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